Zingha Reine du Matamba
Je vous parle d’une reine d’Afrique, je vous parle de la souveraine Zingha
Anne Zingha, de son vrai nom Ngola Mbandi Nzinga Bandi Kia Ngola,
qui signifie » la reine dont la flèche trouve toujours son but »
Fut durant une trentaine d’années à la tête du royaume de Matamba-Ngondo, actuel Angola.
Je vous parle d’une reine d’Afrique, je vous parle de la souveraine Zingha
Anne Zingha était la fille de Zingha N Bandi Ngola, huitième roi de Matamba-Ngondo
Tous les devins présents à sa naissance prédirent qu’elle serai une reine comme jamais il n’ y en a eu et comme jamais il n’y en aura
C’était une femme d’une beauté stupéfiante, d’un tempérament de fer et d’un charisme incontesté
Je vous parle d’une reine d’Afrique, je vous parle de la souveraine Zingha
Anne Zingha était à la tête d’un état prospère et paisible, un véritable eldorado
Son peuple vivait en bonne intelligence pratiquant des activités aussi variées que l’artisanat, l’extraction minière et le commerce transfrontalier
C’était un pays riche de diamants, de pâturages et de terres fertiles
Je vous parle d’une reine d’Afrique, je vous parle de la souveraine Zingha
A l’arrivée des colonisateurs portugais qui voulaient s’approprier les terres de son royaume
Anne Zingha fut celle qui mena les pourparlers avec le Vice-roi du Portugal Don Joao Correira Da Souza à Luanda
Grace à son sens de la répartie, elle obtint le recul des troupes et le respect de la souveraineté du Matamba
Je vous parle d’une reine d’Afrique, je vous parle de la souveraine Zingha
Anne Zingha refusa de payer le tribut: 13 000 esclaves par an à livrer à l’administration colonial
Elle refusa toute forme de protectorat et forma ses troupes à l’endurance
Face à ses ennemis elle fut impitoyable et mena une lutte qui se solda par un traité de paix le 24 novembre 1657
Je vous parle d’une reine d’Afrique, je vous parle de la souveraine Zingha
jusqu’a 73 ans elle conduisit la résistance, accompagnant ses troupes au combat
Jusqu’à sa mort, elle resta digne, ne trahissant jamais la cause de son peuple
Son seul regret : ne pas avoir eu de fils pour la remplacer sur le trône du Matamba
Je vous parle d’une reine d’Afrique, je vous parle de la souveraine Zingha
Que l’Afrique retienne le nom de ses héroïnes
Vanessa Nandjui
Pour une fois, inversion les formules : au-delà du fond, la forme ! La figure d’insistance qu’est la répétition me semble particulièrement bien employée ici et dynamise le texte.
J’essaie surtout de recréer le lyrisme des griots mais il y encore beaucoup de travail. Merci de nous suivre et merci pour les encouragements
La griotte des temps modernes !!